Rencontre avec Thomas Loubert

11/4/2025
Formation
Interview
4min
Formation
Interview
Lien vers le formulaire

Rencontre avec Thomas Loubert

Avec plus de 25 ans d’expérience, Thomas Loubert accompagne les managers et les collaborateurs dans l’évolution de leur posture et la transformation concrète de leurs pratiques. Associé de plusieurs structures et cofondateur de Serendip, il accompagne les entreprises dans leur capacité d’adaptation, en s’inspirant notamment des travaux d’Olivier Hamant sur la robustesse. Coach chez NUMA depuis 2020, il a déjà animé près de 140 workshops pour des clients comme Covéa, SMCP ou l’ADEME.

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ? 

J’ai passé plus de 15 ans dans le secteur du tourisme, principalement en Amérique latine, au Pérou, au Costa Rica, puis au Brésil, où j’ai monté des agences réceptives et travaillé avec des équipes multiculturelles, souvent à distance. Cette expérience m’a naturellement amené à structurer des façons de collaborer en mode hybride, bien avant que ce soit la norme.

À mon retour en France, je me suis installé à Marseille et j’ai lancé avec mon associé et ami un réseau B2B de professionnels du voyage. Puis le COVID a été un tournant : grâce à une mise en relation, j’ai animé mon premier workshop pour NUMA, et j’ai tout de suite accroché avec cette manière de transmettre et de coacher. Depuis, je poursuis cette activité tout en développant Serendip, une structure qui accompagne les entreprises sur des sujets de transformation comme la transition écologique ou l’IA – des thématiques qu’on explore d’abord pour nos propres besoins, avant de les partager aux autres.

Quels sont tes domaines d’expertise ? 

J'interviens principalement sur les thématiques liées au management et au leadership : rituels d’équipe, cadre de travail en hybride, conversations difficiles, posture managériale… Ce sont des sujets qui me parlent particulièrement, parce qu’ils sont très ancrés dans la réalité du quotidien des managers. 

En parallèle, je continue d’entreprendre : je dirige une structure de conseil et formation autour de la transition écologique et de l’adaptation des entreprises aux grandes transformations, notamment l’IA.

Comment et pourquoi avoir choisi de collaborer avec NUMA ? 

C’est un peu par hasard que l’aventure a commencé. Une amie m’a proposé d’animer un workshop chez Orange, au tout début du COVID. Le sujet : les rituels d’entreprise en distanciel, un thème que je connaissais bien. L’expérience m’a plu, et j’ai continué. Ce que j’ai tout de suite apprécié chez NUMA, c’est le format : très interactif, centré sur le partage entre pairs. J’insiste toujours là-dessus avec les participants : c’est leur moment à eux.

Comment intègres-tu ton expérience professionnelle pour engager les participants ? 

Je m’appuie énormément sur ce que je vis ou ai vécu moi-même. J’apporte systématiquement un exemple concret sur les parties plus théoriques, pour les rendre vivantes et actionnables. Je partage mes propres difficultés, ce que j’ai testé, ce qui a marché (ou pas), et je montre comment j’ai adapté tel ou tel outil à mon quotidien de manager. Mon objectif, c’est de démystifier les outils : non, on ne sera pas un “manager parfait” en 2 heures, et oui, c’est OK d’utiliser une méthode pendant quelques mois, puis de passer à autre chose. Ce que je veux éviter, c’est cette pression que certains ressentent, surtout les primo-managers, à vouloir tout appliquer à la lettre. C’est contre-productif.

Quelle est la clé de succès d’une formation réussie ? 

L’interactivité. Plus les participants prennent la parole, plus la formation prend une autre dimension. Et quand quelqu’un ose partager une situation vécue, ça enrichit tout de suite les échanges : on sort du cadre “cours magistral” pour entrer dans un vrai moment de partage entre pairs. J’essaie toujours de créer un espace suffisamment sécurisant pour encourager ces échanges, parce que c’est ce qu’ils retiennent le plus. 

Pour moi, une formation réussie, c’est quand on passe de la théorie à quelque chose de concret, utile, vécu – et souvent, c’est là que la magie opère.

Peux-tu nous partager une technique ou méthode que tu utilises régulièrement dans tes formations ? 

J'ai souvent recours à deux pratiques, qui sont les suivantes :

  • Dès que je sens que l’attention baisse, je redonne la parole à quelqu’un, je les fais interagir pour relancer et redynamiser les échanges
  • Quand un participant pose une question, je ne réponds jamais directement. Je demande d’abord au groupe : “Quelqu’un a une réponse pour X ?” Cela crée de l’engagement, du collectif, et souvent des échanges très riches.

J’anime également avec légèreté. Un peu d’humour, un ton vivant, ça aide à faire passer les messages, à garder tout le monde connecté. Ce petit supplément d’âme fait la différence.

Sur le bureau de Thomas 

Le podcast Ozé 

Avec plus de 25 ans d’expérience, Thomas Loubert accompagne les managers et les collaborateurs dans l’évolution de leur posture et la transformation concrète de leurs pratiques. Associé de plusieurs structures et cofondateur de Serendip, il accompagne les entreprises dans leur capacité d’adaptation, en s’inspirant notamment des travaux d’Olivier Hamant sur la robustesse. Coach chez NUMA depuis 2020, il a déjà animé près de 140 workshops pour des clients comme Covéa, SMCP ou l’ADEME.

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ? 

J’ai passé plus de 15 ans dans le secteur du tourisme, principalement en Amérique latine, au Pérou, au Costa Rica, puis au Brésil, où j’ai monté des agences réceptives et travaillé avec des équipes multiculturelles, souvent à distance. Cette expérience m’a naturellement amené à structurer des façons de collaborer en mode hybride, bien avant que ce soit la norme.

À mon retour en France, je me suis installé à Marseille et j’ai lancé avec mon associé et ami un réseau B2B de professionnels du voyage. Puis le COVID a été un tournant : grâce à une mise en relation, j’ai animé mon premier workshop pour NUMA, et j’ai tout de suite accroché avec cette manière de transmettre et de coacher. Depuis, je poursuis cette activité tout en développant Serendip, une structure qui accompagne les entreprises sur des sujets de transformation comme la transition écologique ou l’IA – des thématiques qu’on explore d’abord pour nos propres besoins, avant de les partager aux autres.

Quels sont tes domaines d’expertise ? 

J'interviens principalement sur les thématiques liées au management et au leadership : rituels d’équipe, cadre de travail en hybride, conversations difficiles, posture managériale… Ce sont des sujets qui me parlent particulièrement, parce qu’ils sont très ancrés dans la réalité du quotidien des managers. 

En parallèle, je continue d’entreprendre : je dirige une structure de conseil et formation autour de la transition écologique et de l’adaptation des entreprises aux grandes transformations, notamment l’IA.

Comment et pourquoi avoir choisi de collaborer avec NUMA ? 

C’est un peu par hasard que l’aventure a commencé. Une amie m’a proposé d’animer un workshop chez Orange, au tout début du COVID. Le sujet : les rituels d’entreprise en distanciel, un thème que je connaissais bien. L’expérience m’a plu, et j’ai continué. Ce que j’ai tout de suite apprécié chez NUMA, c’est le format : très interactif, centré sur le partage entre pairs. J’insiste toujours là-dessus avec les participants : c’est leur moment à eux.

Comment intègres-tu ton expérience professionnelle pour engager les participants ? 

Je m’appuie énormément sur ce que je vis ou ai vécu moi-même. J’apporte systématiquement un exemple concret sur les parties plus théoriques, pour les rendre vivantes et actionnables. Je partage mes propres difficultés, ce que j’ai testé, ce qui a marché (ou pas), et je montre comment j’ai adapté tel ou tel outil à mon quotidien de manager. Mon objectif, c’est de démystifier les outils : non, on ne sera pas un “manager parfait” en 2 heures, et oui, c’est OK d’utiliser une méthode pendant quelques mois, puis de passer à autre chose. Ce que je veux éviter, c’est cette pression que certains ressentent, surtout les primo-managers, à vouloir tout appliquer à la lettre. C’est contre-productif.

Quelle est la clé de succès d’une formation réussie ? 

L’interactivité. Plus les participants prennent la parole, plus la formation prend une autre dimension. Et quand quelqu’un ose partager une situation vécue, ça enrichit tout de suite les échanges : on sort du cadre “cours magistral” pour entrer dans un vrai moment de partage entre pairs. J’essaie toujours de créer un espace suffisamment sécurisant pour encourager ces échanges, parce que c’est ce qu’ils retiennent le plus. 

Pour moi, une formation réussie, c’est quand on passe de la théorie à quelque chose de concret, utile, vécu – et souvent, c’est là que la magie opère.

Peux-tu nous partager une technique ou méthode que tu utilises régulièrement dans tes formations ? 

J'ai souvent recours à deux pratiques, qui sont les suivantes :

  • Dès que je sens que l’attention baisse, je redonne la parole à quelqu’un, je les fais interagir pour relancer et redynamiser les échanges
  • Quand un participant pose une question, je ne réponds jamais directement. Je demande d’abord au groupe : “Quelqu’un a une réponse pour X ?” Cela crée de l’engagement, du collectif, et souvent des échanges très riches.

J’anime également avec légèreté. Un peu d’humour, un ton vivant, ça aide à faire passer les messages, à garder tout le monde connecté. Ce petit supplément d’âme fait la différence.

Sur le bureau de Thomas 

Le podcast Ozé 

FAQ

No items found.

découvrez notre catalogue 2025

Découvrez tous nos parcours et workshops pour adresser les challenges de management et leadership les plus critiques.