1. Ritualiser son agenda
Visualisez les activités récurrentes et regroupez-les avec un code couleur. Bloquez vous à l’avance (en commençant par dans un mois) des créneaux :
- Réunions récurrentes
- Temps de travail récurrent
◆ “To do killing” / “Inbox Zero” / “Trucs à faire”. Pour les tâches < 15 min.
◆ “Deep work - No meeting” => pour les tâches > 15 min qui nécessitent de la concentration. - Temps de disponibilité
Guidelines d'un bon agenda
- Orienté : guide votre semaine en fonction de vos objectifs
- Transparent : dit l’essentiel à vos équipes / collaborateurs
- Organisé et structuré : protège vos temps clés individuels et collectifs et les organise dans la bonne séquence
- Réaliste : est faisable par rapport à votre énergie, aux urgences que vous avez normalement à gérer
Guidelines d'un mauvais agenda :
- Opaque : ça ne parle qu’à vous.
- Trop vide : les temps de travail et de préparation ne sont pas prévus
- Trop optimiste : pas de temps pour gérer les urgences et les imprévus
- Fragmenté : 1:1 managés dispersés, peu de blocs de 2h…
2. Compléter agenda le lundi matin
Prendre 30 minutes le lundi matin pour :
- Changer / remplacer le nom de vos plages de travail “concentré” ou “deepwork” par le nom de l’activité réelle. Ça vous protégera car les personnes auront moins
tendance à vous interrompre si elles comprennent qu’il s’agit d’une vraie plage de travail. - Identifier les tâches importantes que vous voulez réaliser cette semaine en fonction de vos objectifs. Ce sont les deepworks qui font votre semaine !
- Identifier les moments synchrones importants (1:1, weekly, présentations clients…)
- Vous demander si vous avez le temps de les préparer et réserver ce temps.
3. Critiquer son agenda
Anticiper son état d’énergie
En général, on conseille : Travail concentré le matin, réunions l’après-midi
Posez-vous des questions simples !
- “Si j’enchaîne 4h de synchrone (calls, réunions), est-ce que c’est réaliste de mettre une plage de travail concentré après?”
- “Dans quel état je serai vers 15/16h pour cette réunion où je vais devoir beaucoup écouter et décider ?”
- “Quel est le moment où je serai le plus frais pour faire le truc qui compte le plus dans la semaine ?”
Et faites attention au biais de planification : on pense en général faire 30/40% plus que ce que l’on peut faire vraiment.
Choisir ses combats
1. Vous êtes responsable de votre niveau d’énergie
On perd beaucoup d’énergie invisible à aller éteindre les incendies.
Demandez-vous toujours :
- Est-ce que c’est grave si on fait ça plus tard ?
- Est-ce que quelqu’un d’autre peut le faire ?
- Est-ce que ça vaut le coup que j’y investisse du temps maintenant ?
💡 Conseils
- Créez-vous un stock (backlog) dans votre to do list pour noter les choses non urgentes
- Notez les choses qui vous énervent dans un fichier dédié et attendez 24h avant de réagir
2. Dites “non”
Il existe plein de bonnes raisons de dire “non” :
- ‘Non’ de circonstances : Je ne suis pas en mesure de t’aider maintenant, mais reviens à 15 heures, je pourrais t’accorder l'attention nécessaire.
- ‘Non’ de qualification : Je ne suis pas la meilleure personne pour le faire. Va voir Romain, il sera en mesure de t’aider.
- ‘Non’ de coaching : Je comprends qu'il y a un problème. Je pense cependant que tu n’as pas vraiment essayé tout seul. Tu n’as pas besoin de moi.
- ‘Non’ de priorité : Ce n’est pas la priorité pour le moment.
Être productif
Ne tombez pas dans les pièges :
- Certaines choses prennent plus de temps à écrire qu’à faire : faites-les directement.
- Investissez du temps pour automatiser les choses qui vous prennent toujours du temps : Zapier, Calendly, paramétrage de messagerie…