Face aux transformations rapides des entreprises et aux nouvelles attentes des collaborateurs, le management vertical est aujourd'hui souvent remis en question. Considéré par certains comme obsolète, il reste néanmoins pertinent dans certains contextes. Explorons ensemble ses limites, les situations où il reste efficace, et des alternatives pour répondre aux défis actuels.
Le management vertical, avec sa hiérarchie stricte et ses processus rigides, peut freiner l’innovation et la réactivité, deux éléments essentiels dans un environnement en constante évolution. Par exemple, une entreprise industrielle a perdu un appel d’offres stratégique car chaque décision devait être validée à plusieurs niveaux hiérarchiques. Un concurrent plus agile a su répondre plus vite et remporter le contrat.
La centralisation des décisions ralentit les processus, car chaque validation doit remonter la chaîne hiérarchique, ce qui crée des délais inutiles dans des contextes où la réactivité est cruciale. De plus, les dirigeants sont souvent éloignés des réalités du terrain et manquent parfois d’informations clés pour prendre des décisions adaptées. Cela peut conduire à des choix déconnectés des besoins opérationnels, ce qui génère frustration et démotivation au sein des équipes.
Le modèle vertical est souvent perçu comme autoritaire, avec des décisions imposées d’en haut et peu d’espace laissé à l’initiative individuelle. Cette approche rigidifie les relations entre les managers et les collaborateurs, en particulier avec les nouvelles générations, qui recherchent davantage d’autonomie, de reconnaissance et un travail porteur de sens. Ce décalage entre les attentes des jeunes talents et les pratiques managériales traditionnelles peut rapidement générer des tensions et désengager certains collaborateurs.
Certaines industries ou situations spécifiques nécessitent une chaîne de commandement claire et stricte. Par exemple :
Exemple : Lors d’une crise sanitaire majeure, un hôpital a pu coordonner efficacement ses équipes grâce à une hiérarchie clairement définie, qui permet d'assurer une réponse rapide et structurée.
Il joue un rôle clé pour assurer l’alignement stratégique et veille à ce que les priorités définies par la direction soient appliquées à tous les niveaux de l’entreprise. Cette structure hiérarchique est particulièrement utile dans les grandes entreprises, où la dispersion des équipes peut compliquer la collaboration. Elle permet également de maintenir une cohérence globale dans les actions et décisions.
Par ailleurs, dans des environnements complexes ou incertains, le management vertical apporte un cadre rassurant. En établissant des règles claires et des processus précis, il réduit l’ambiguïté et aide les collaborateurs à mieux faire face aux changements.
Le management vertical peut montrer toute son efficacité lorsqu’il s’associe à des pratiques collaboratives, ce qui établit un équilibre entre structure et flexibilité. Une hiérarchie claire garantit l’alignement stratégique, tandis que des processus collaboratifs encouragent l’innovation et l’autonomie. Cette approche hybride combine les forces des deux modèles.
Le management transverse repose sur une organisation en réseaux, où les équipes travaillent ensemble sans dépendre uniquement des niveaux hiérarchiques. Les décisions se construisent de manière collaborative : elles s'appuient sur les compétences et l’expertise de chacun plutôt que sur une chaîne de validation rigide. Cette approche casse les silos et permet une meilleure circulation des idées et des informations.
Ses avantages sont nombreux :
Exemple : Spotify a popularisé le modèle des "squads", des équipes autonomes chargées de projets spécifiques. Cela leur a permis de casser les silos et accélérer les cycles de développement.
Plutôt que de supprimer la hiérarchie, certaines entreprises optent pour un modèle de "vertical collaboratif". Ce modèle conserve une structure hiérarchique tout en redéfinissant le rôle des managers. Ces derniers facilitent le travail des équipes grâce à un cadre clair et les ressources nécessaires, tout en leur laissant la liberté de prendre des initiatives.
Exemple : Chez Decathlon, les directeurs de magasins sont responsables de leur unité, mais bénéficient d’une grande autonomie pour ajuster les stratégies locales.
Transformer une entreprise requiert une démarche structurée et progressive pour maximiser l’impact des changements et garantir leur acceptation. Cela passe notamment par le fait de :
Le management vertical n’est pas inefficace par nature, mais ses limites sont évidentes dans des environnements qui exigent flexibilité et innovation. Et vous ? Quel modèle de management correspond le mieux à votre entreprise ? NUMA propose des accompagnements sur mesure pour transformer vos pratiques managériales.
Face aux transformations rapides des entreprises et aux nouvelles attentes des collaborateurs, le management vertical est aujourd'hui souvent remis en question. Considéré par certains comme obsolète, il reste néanmoins pertinent dans certains contextes. Explorons ensemble ses limites, les situations où il reste efficace, et des alternatives pour répondre aux défis actuels.
Le management vertical, avec sa hiérarchie stricte et ses processus rigides, peut freiner l’innovation et la réactivité, deux éléments essentiels dans un environnement en constante évolution. Par exemple, une entreprise industrielle a perdu un appel d’offres stratégique car chaque décision devait être validée à plusieurs niveaux hiérarchiques. Un concurrent plus agile a su répondre plus vite et remporter le contrat.
La centralisation des décisions ralentit les processus, car chaque validation doit remonter la chaîne hiérarchique, ce qui crée des délais inutiles dans des contextes où la réactivité est cruciale. De plus, les dirigeants sont souvent éloignés des réalités du terrain et manquent parfois d’informations clés pour prendre des décisions adaptées. Cela peut conduire à des choix déconnectés des besoins opérationnels, ce qui génère frustration et démotivation au sein des équipes.
Le modèle vertical est souvent perçu comme autoritaire, avec des décisions imposées d’en haut et peu d’espace laissé à l’initiative individuelle. Cette approche rigidifie les relations entre les managers et les collaborateurs, en particulier avec les nouvelles générations, qui recherchent davantage d’autonomie, de reconnaissance et un travail porteur de sens. Ce décalage entre les attentes des jeunes talents et les pratiques managériales traditionnelles peut rapidement générer des tensions et désengager certains collaborateurs.
Certaines industries ou situations spécifiques nécessitent une chaîne de commandement claire et stricte. Par exemple :
Exemple : Lors d’une crise sanitaire majeure, un hôpital a pu coordonner efficacement ses équipes grâce à une hiérarchie clairement définie, qui permet d'assurer une réponse rapide et structurée.
Il joue un rôle clé pour assurer l’alignement stratégique et veille à ce que les priorités définies par la direction soient appliquées à tous les niveaux de l’entreprise. Cette structure hiérarchique est particulièrement utile dans les grandes entreprises, où la dispersion des équipes peut compliquer la collaboration. Elle permet également de maintenir une cohérence globale dans les actions et décisions.
Par ailleurs, dans des environnements complexes ou incertains, le management vertical apporte un cadre rassurant. En établissant des règles claires et des processus précis, il réduit l’ambiguïté et aide les collaborateurs à mieux faire face aux changements.
Le management vertical peut montrer toute son efficacité lorsqu’il s’associe à des pratiques collaboratives, ce qui établit un équilibre entre structure et flexibilité. Une hiérarchie claire garantit l’alignement stratégique, tandis que des processus collaboratifs encouragent l’innovation et l’autonomie. Cette approche hybride combine les forces des deux modèles.
Le management transverse repose sur une organisation en réseaux, où les équipes travaillent ensemble sans dépendre uniquement des niveaux hiérarchiques. Les décisions se construisent de manière collaborative : elles s'appuient sur les compétences et l’expertise de chacun plutôt que sur une chaîne de validation rigide. Cette approche casse les silos et permet une meilleure circulation des idées et des informations.
Ses avantages sont nombreux :
Exemple : Spotify a popularisé le modèle des "squads", des équipes autonomes chargées de projets spécifiques. Cela leur a permis de casser les silos et accélérer les cycles de développement.
Plutôt que de supprimer la hiérarchie, certaines entreprises optent pour un modèle de "vertical collaboratif". Ce modèle conserve une structure hiérarchique tout en redéfinissant le rôle des managers. Ces derniers facilitent le travail des équipes grâce à un cadre clair et les ressources nécessaires, tout en leur laissant la liberté de prendre des initiatives.
Exemple : Chez Decathlon, les directeurs de magasins sont responsables de leur unité, mais bénéficient d’une grande autonomie pour ajuster les stratégies locales.
Transformer une entreprise requiert une démarche structurée et progressive pour maximiser l’impact des changements et garantir leur acceptation. Cela passe notamment par le fait de :
Le management vertical n’est pas inefficace par nature, mais ses limites sont évidentes dans des environnements qui exigent flexibilité et innovation. Et vous ? Quel modèle de management correspond le mieux à votre entreprise ? NUMA propose des accompagnements sur mesure pour transformer vos pratiques managériales.
Le management vertical repose sur une structure hiérarchique où les échelons supérieurs prennent les décisions et les transmettent aux collaborateurs par l’intermédiaire de niveaux hiérarchiques clairement définis. Ce modèle centralisé met l’accent sur le contrôle et la clarté dans la répartition des rôles et des responsabilités. S’il assure une cohérence stratégique, il montre des limites dans des environnements nécessitant une grande flexibilité ou davantage de collaboration.
Le management horizontal repose sur une organisation qui privilégie l’autonomie et la collaboration au sein des équipes, sans s’appuyer sur une hiérarchie stricte. Les décisions se prennent collectivement, directement au niveau des équipes, ce qui réduit les silos et encourage l’innovation. Ce modèle favorise l’échange et la responsabilisation, mais il peut créer des difficultés de coordination ou de vision globale si le cadre n’est pas clairement défini.
La gouvernance verticale désigne un système où un groupe restreint de dirigeants ou une instance supérieure prend les décisions stratégiques, puis les transmet aux différents niveaux de l’organisation. Elle offre une supervision et un contrôle rigoureux pour garantir l’alignement des actions avec les objectifs fixés. Bien qu’efficace dans des structures complexes ou très réglementées, elle limite souvent la participation des acteurs opérationnels et réduit la capacité à s’adapter rapidement aux changements.
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