Avec le boom de la formation à distance, le métier de formateur se réinvente. Si quelques fondamentaux comme la capacité à transmettre de l’énergie, capter l’attention des apprenants ou encore respecter un temps de formation demeurent, la formation à distance génère de nouveaux challenges pédagogiques auxquels sont confrontés les formateurs qui animent des classes virtuelles.
Pour s’y préparer, il est primordial pour les coachs-formateurs de comprendre quels sont les enjeux et contraintes créés par le format des classes virtuelles et d’adopter différentes techniques et postures qui leur permettront d’en faire des moments de formation réussis.
Dans cet article, nous vous partageons 5 techniques de préparation pour réussir l’animation de vos classes virtuelles.
Si vous êtes formateur, ces conseils vous seront directement utiles pour l’animation de vos futures formations à distance. Si vous êtes responsable formation, ces conseils seront utiles pour former vos formateurs actuels et futurs.
Le succès d’une formation à distance dépend de l’énergie du coach formateur. En tant que coach-formateur, il est donc clé de bien vous connaître vous même pour déceler les moments et les situations pendant lesquelles votre énergie est à son maximum.
Au sein de la communauté des 50 coach-formateurs de NUMA, on distingue quelques bonnes pratiques intéressantes pour garantir un bon niveau d’énergie au moment d’animer une classe virtuelle :
Ce qui est avant tout clé est de bien se connaître pour savoir ce qui recharge votre énergie et ce qui la vide pour adapter votre organisation personnelle et professionnelle.
Animer des classes virtuelles avec un petit groupe d’apprenants demande au coach formateur de bien connaître chaque participant mais aussi de bien gérer son temps d’animation pour tenir la promesse d’une session de formation courte, efficace et dynamique.
Pour cela, préparer votre classe virtuelle en amont est clé, afin de vous permettre de rester vraiment concentré sur les apprenants et la qualité de votre animation sur le moment.
Voici une méthodologie que vous pouvez suivre pour préparer efficacement votre animation d’une future classe virtuelle. Vous pouvez utiliser cette méthode à quelques heures ou la veille d’une classe virtuelle que vous avez à charge d’animer.
Lorsque la classe virtuelle démarre, l’enjeu du coach-formateur est de créer de la proximité avec les participants d’emblée : faire en sorte qu’ils se sentent à l’aise pour prendre la parole, qu’ils aient confiance en la qualité du coach-formateur et sa capacité à leur faire acquérir de nouvelles compétences, qu’ils aient envie de participer, qu’ils se sentent considérés individuellement, tout en faisant partie d’un collectif d’apprenants.
Pour créer ce lien de proximité avec les apprenants et une bonne dynamique de groupe, les 5-10 premières minutes sont clés. Il convient donc pour le coach-formateur d’y mettre le plus d’énergie possible pour créer du lien. Voici 3 techniques qui permettent aux coachs-formateurs de NUMA de créer du lien dès le début d’une classe virtuelle :
Au delà des 5/10 premières minutes, il existe des pratiques et postures que les coachs-formateurs peuvent adopter pour créer une bonne dynamique de groupe avec les apprenants :
On parlait plus haut de l’importance de l’énergie dans le rôle d’animateur d’une classe virtuelle. Se connaître pour savoir comment recharger son énergie est bien. Savoir comment transmettre de l’énergie aux participants lors d’une classe virtuelle est encore mieux.
Empiriquement, on remarque qu'à distance 50% de l’énergie est perdue entre les limitations du non-verbal, l’instabilité des connexions et l’impossibilité de contrôler le contexte dans lequel chacun va recevoir nos mots.
N’ayez pas peur de trop en faire : soyez heureux de voir vos invités (étudiants, participants), accueillez les personnes qui se connectent en citant leurs noms, utilisez la caméra pour créer une connexion en demandant comment s’appelle le chat qui vient de passer derrière Justine ou d’où Matthieu nous parle avec un si beau contre-jour.
Marquez le démarrage du cours par deux phrases que vous avez préparées comme si vous étiez en train de lancer une émission radio en annonçant le thème du jour.
La question qui revient très souvent dans la communauté de coachs-formateurs c’est : comment faire pour que tout le monde allume sa caméra ? S’il est impossible d’imposer aux apprenants d’allumer leur caméra, une bonne pratique d’animation à distance consiste à expliquer en amont au groupe d’apprenants que vous demanderez d’allumer les webcam dans un but de convivialité et pour réaliser des exercices qui demandent de réagir à l’écran. Le savoir en amont permettra aux participants de choisir quel angle de leur appartement (ou fond virtuel) ils vont partager en public et évitera les vues plongeantes sur une salle de bain ou sur une chambre qui ressemble à un lendemain de vide-grenier.
Lorsque vous animez une classe virtuelle, la voix est votre principal outil. Varier d’intonation, rythmer le discours, faire des pauses aux bons moments et utiliser un style oral engageant est beaucoup plus important qu’avoir une belle lumière ou une coiffure impeccable.
Votre voix remplace votre regard : pour faire comprendre à quelqu’un que vous voudriez qu’il intervienne, vous ne pouvez pas le suggérer avec un hochement de la tête, il faudra le nommer pour lui passer la parole. Ça peut paraître inconfortable au début, mais c’est un nouveau rôle de facilitateur qui implique de règles qui passent davantage par un style directif que par des gestes implicites ou des suggestions subtiles.
Moins visible, la gestuelle garde un rôle important. Même si on ne vous voit pas entièrement, utiliser vos gestes reste la meilleure manière pour cadencer votre voix. Enregistrez-vous en train de parler, si vous n’arrivez pas à vous suivre c’est que vous êtes probablement trop monotone. Avoir une voix claire à distance est l’équivalent d’écrire au tableau de manière lisible. Avoir un mauvais son c’est comme utiliser un feutre desséché.
Vous l’aurez compris, le rôle de formateur se réinvente avec l’essor des classes virtuelles. Comme on l’a vu dans cet article, la clé d’une formation à distance réussie, c’est la préparation. Qu’il s’agisse de préparer votre voix, le rythme que vous donnerez à votre formation, votre connaissance des participants, ces différentes techniques de préparation sont importantes pour en faire un moment engageant et réussi pour vos apprenants, d’autant plus à distance où l’attention des participants peut être (encore) plus difficile à capter et la dynamique de groupe plus difficile à créer. Bloquez vous donc systématiquement en amont de chaque animation d’une classe virtuelle quelques minutes voire une heure pour vous atteler à cette préparation.
Avec le boom de la formation à distance, le métier de formateur se réinvente. Si quelques fondamentaux comme la capacité à transmettre de l’énergie, capter l’attention des apprenants ou encore respecter un temps de formation demeurent, la formation à distance génère de nouveaux challenges pédagogiques auxquels sont confrontés les formateurs qui animent des classes virtuelles.
Pour s’y préparer, il est primordial pour les coachs-formateurs de comprendre quels sont les enjeux et contraintes créés par le format des classes virtuelles et d’adopter différentes techniques et postures qui leur permettront d’en faire des moments de formation réussis.
Dans cet article, nous vous partageons 5 techniques de préparation pour réussir l’animation de vos classes virtuelles.
Si vous êtes formateur, ces conseils vous seront directement utiles pour l’animation de vos futures formations à distance. Si vous êtes responsable formation, ces conseils seront utiles pour former vos formateurs actuels et futurs.
Le succès d’une formation à distance dépend de l’énergie du coach formateur. En tant que coach-formateur, il est donc clé de bien vous connaître vous même pour déceler les moments et les situations pendant lesquelles votre énergie est à son maximum.
Au sein de la communauté des 50 coach-formateurs de NUMA, on distingue quelques bonnes pratiques intéressantes pour garantir un bon niveau d’énergie au moment d’animer une classe virtuelle :
Ce qui est avant tout clé est de bien se connaître pour savoir ce qui recharge votre énergie et ce qui la vide pour adapter votre organisation personnelle et professionnelle.
Animer des classes virtuelles avec un petit groupe d’apprenants demande au coach formateur de bien connaître chaque participant mais aussi de bien gérer son temps d’animation pour tenir la promesse d’une session de formation courte, efficace et dynamique.
Pour cela, préparer votre classe virtuelle en amont est clé, afin de vous permettre de rester vraiment concentré sur les apprenants et la qualité de votre animation sur le moment.
Voici une méthodologie que vous pouvez suivre pour préparer efficacement votre animation d’une future classe virtuelle. Vous pouvez utiliser cette méthode à quelques heures ou la veille d’une classe virtuelle que vous avez à charge d’animer.
Lorsque la classe virtuelle démarre, l’enjeu du coach-formateur est de créer de la proximité avec les participants d’emblée : faire en sorte qu’ils se sentent à l’aise pour prendre la parole, qu’ils aient confiance en la qualité du coach-formateur et sa capacité à leur faire acquérir de nouvelles compétences, qu’ils aient envie de participer, qu’ils se sentent considérés individuellement, tout en faisant partie d’un collectif d’apprenants.
Pour créer ce lien de proximité avec les apprenants et une bonne dynamique de groupe, les 5-10 premières minutes sont clés. Il convient donc pour le coach-formateur d’y mettre le plus d’énergie possible pour créer du lien. Voici 3 techniques qui permettent aux coachs-formateurs de NUMA de créer du lien dès le début d’une classe virtuelle :
Au delà des 5/10 premières minutes, il existe des pratiques et postures que les coachs-formateurs peuvent adopter pour créer une bonne dynamique de groupe avec les apprenants :
On parlait plus haut de l’importance de l’énergie dans le rôle d’animateur d’une classe virtuelle. Se connaître pour savoir comment recharger son énergie est bien. Savoir comment transmettre de l’énergie aux participants lors d’une classe virtuelle est encore mieux.
Empiriquement, on remarque qu'à distance 50% de l’énergie est perdue entre les limitations du non-verbal, l’instabilité des connexions et l’impossibilité de contrôler le contexte dans lequel chacun va recevoir nos mots.
N’ayez pas peur de trop en faire : soyez heureux de voir vos invités (étudiants, participants), accueillez les personnes qui se connectent en citant leurs noms, utilisez la caméra pour créer une connexion en demandant comment s’appelle le chat qui vient de passer derrière Justine ou d’où Matthieu nous parle avec un si beau contre-jour.
Marquez le démarrage du cours par deux phrases que vous avez préparées comme si vous étiez en train de lancer une émission radio en annonçant le thème du jour.
La question qui revient très souvent dans la communauté de coachs-formateurs c’est : comment faire pour que tout le monde allume sa caméra ? S’il est impossible d’imposer aux apprenants d’allumer leur caméra, une bonne pratique d’animation à distance consiste à expliquer en amont au groupe d’apprenants que vous demanderez d’allumer les webcam dans un but de convivialité et pour réaliser des exercices qui demandent de réagir à l’écran. Le savoir en amont permettra aux participants de choisir quel angle de leur appartement (ou fond virtuel) ils vont partager en public et évitera les vues plongeantes sur une salle de bain ou sur une chambre qui ressemble à un lendemain de vide-grenier.
Lorsque vous animez une classe virtuelle, la voix est votre principal outil. Varier d’intonation, rythmer le discours, faire des pauses aux bons moments et utiliser un style oral engageant est beaucoup plus important qu’avoir une belle lumière ou une coiffure impeccable.
Votre voix remplace votre regard : pour faire comprendre à quelqu’un que vous voudriez qu’il intervienne, vous ne pouvez pas le suggérer avec un hochement de la tête, il faudra le nommer pour lui passer la parole. Ça peut paraître inconfortable au début, mais c’est un nouveau rôle de facilitateur qui implique de règles qui passent davantage par un style directif que par des gestes implicites ou des suggestions subtiles.
Moins visible, la gestuelle garde un rôle important. Même si on ne vous voit pas entièrement, utiliser vos gestes reste la meilleure manière pour cadencer votre voix. Enregistrez-vous en train de parler, si vous n’arrivez pas à vous suivre c’est que vous êtes probablement trop monotone. Avoir une voix claire à distance est l’équivalent d’écrire au tableau de manière lisible. Avoir un mauvais son c’est comme utiliser un feutre desséché.
Vous l’aurez compris, le rôle de formateur se réinvente avec l’essor des classes virtuelles. Comme on l’a vu dans cet article, la clé d’une formation à distance réussie, c’est la préparation. Qu’il s’agisse de préparer votre voix, le rythme que vous donnerez à votre formation, votre connaissance des participants, ces différentes techniques de préparation sont importantes pour en faire un moment engageant et réussi pour vos apprenants, d’autant plus à distance où l’attention des participants peut être (encore) plus difficile à capter et la dynamique de groupe plus difficile à créer. Bloquez vous donc systématiquement en amont de chaque animation d’une classe virtuelle quelques minutes voire une heure pour vous atteler à cette préparation.