Le rythme de 2 jours de télétravail autorisé par semaine se stabilise dans la plupart des entreprises. Mais, à la grande roulette du futur du travail, pourquoi est-ce que la boule ne se serait pas arrêtée sur 3, ou même 4 jours ? Un joueur fou aurait-il renversé le plateau pour créer un nouveau modèle : 2 jours par mois au bureau et le reste en télétravail ?
Chez NUMA depuis un an et demi, tous les collaborateurs sont invités une fois par mois (ie. tous frais payés) pour 2 NUMA-days à Paris, et travaillent le reste du temps d’où ils veulent en France, sans impact sur leur rémunération.
N’avoir que 2 jours au bureau par mois donne évidemment lieu à une période d’incertitude et d’adaptation pendant laquelle l’entreprise doit repenser sa manière de travailler collectivement.
Passées les inquiétudes du début, je vous partage mes bonnes surprises sur ce modèle :
Le premier grand changement quand 80% des équipes ne sont pas au même endroit est le passage à un mode de travail asynchrone. Dans cette configuration, la communication se fait principalement à l’écrit (ou par notes vocales pour le niveau expert !).
Le deuxième grand changement avec l’adoption de ce modèle est qu’on ne se voit en équipe que 2 jours sur les 20 travaillés. Les plus control-freak ont vite fait le calcul : je passe 90% de mon temps sans voir mes équipes... mais que font-elles pendant tout ce temps ?
On travaille… mieux.
Troisième changement et pas des moindres : les moments collectifs deviennent exceptionnels, et il appartient au groupe d’en faire des moments d’exception. Même en travaillant dans le même bureau, on considère facilement certains collègues comme des inconnus. Un peu moins quand on organise sur 2 jours par mois un programme complet consacré à la connaissance de l’autre :
Quel que soit le modèle adopté, la période actuelle ne doit pas nous amener à "transposer" le travail en ligne. Elle nous invite au contraire à innover et à repenser en profondeur les pratiques de travail dans un contexte hybride.
Le modèle à 90% de télétravail ne sera pas possible partout, mais ses bénéfices sont intéressants à étudier pour prendre du recul et faire évoluer progressivement les structures plus classiques
Comme dans tout changement, je ne crois pas aux recettes miracles ou au modèle parfait. La clé se trouve sans doute dans notre capacité à nous remettre en question, et surtout à combattre nos croyances cachées sur le télétravail pour tester différentes approches.
Le rythme de 2 jours de télétravail autorisé par semaine se stabilise dans la plupart des entreprises. Mais, à la grande roulette du futur du travail, pourquoi est-ce que la boule ne se serait pas arrêtée sur 3, ou même 4 jours ? Un joueur fou aurait-il renversé le plateau pour créer un nouveau modèle : 2 jours par mois au bureau et le reste en télétravail ?
Chez NUMA depuis un an et demi, tous les collaborateurs sont invités une fois par mois (ie. tous frais payés) pour 2 NUMA-days à Paris, et travaillent le reste du temps d’où ils veulent en France, sans impact sur leur rémunération.
N’avoir que 2 jours au bureau par mois donne évidemment lieu à une période d’incertitude et d’adaptation pendant laquelle l’entreprise doit repenser sa manière de travailler collectivement.
Passées les inquiétudes du début, je vous partage mes bonnes surprises sur ce modèle :
Le premier grand changement quand 80% des équipes ne sont pas au même endroit est le passage à un mode de travail asynchrone. Dans cette configuration, la communication se fait principalement à l’écrit (ou par notes vocales pour le niveau expert !).
Le deuxième grand changement avec l’adoption de ce modèle est qu’on ne se voit en équipe que 2 jours sur les 20 travaillés. Les plus control-freak ont vite fait le calcul : je passe 90% de mon temps sans voir mes équipes... mais que font-elles pendant tout ce temps ?
On travaille… mieux.
Troisième changement et pas des moindres : les moments collectifs deviennent exceptionnels, et il appartient au groupe d’en faire des moments d’exception. Même en travaillant dans le même bureau, on considère facilement certains collègues comme des inconnus. Un peu moins quand on organise sur 2 jours par mois un programme complet consacré à la connaissance de l’autre :
Quel que soit le modèle adopté, la période actuelle ne doit pas nous amener à "transposer" le travail en ligne. Elle nous invite au contraire à innover et à repenser en profondeur les pratiques de travail dans un contexte hybride.
Le modèle à 90% de télétravail ne sera pas possible partout, mais ses bénéfices sont intéressants à étudier pour prendre du recul et faire évoluer progressivement les structures plus classiques
Comme dans tout changement, je ne crois pas aux recettes miracles ou au modèle parfait. La clé se trouve sans doute dans notre capacité à nous remettre en question, et surtout à combattre nos croyances cachées sur le télétravail pour tester différentes approches.