4 pratiques pour développer son équipe en continu

26/2/2025
Développement
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4 pratiques pour développer son équipe en continu

Investir dans le développement des compétences, c’est garantir une équipe plus performante et adaptable. Mais pour que ça fonctionne, il ne suffit pas de proposer des formations ponctuelles : il faut structurer l’apprentissage au quotidien et l’intégrer dans la réalité du travail. Voici 5 pratiques concrètes pour faire grandir votre équipe en continu.

1. Favoriser l'amélioration continue 

Le feedback est un outil clé pour faire progresser une équipe et améliorer la performance. Bien formulé, il aide chacun à mieux comprendre ses forces, identifier ses axes d’amélioration et ajuster ses pratiques. Il renforce aussi la confiance et l’engagement. À l’inverse, un feedback flou ou maladroit risque d’être mal perçu et de freiner la dynamique collective.

Les bonnes pratiques pour un feedback efficace

  • Être précis et factuel : un retour flou ou général ("C’était bien" ou "Tu devrais t’améliorer") n’apporte aucune valeur. Il doit être basé sur des faits observables et concrets.
  • Être donné au bon moment : un feedback doit être formulé le plus rapidement possible après l’événement concerné pour être pertinent et assimilable. Un retour donné trop tard perd de son utilité.
  • Être orienté vers l’action : un bon feedback ne se limite pas à identifier un problème ou à valoriser une réussite ; il doit permettre au collaborateur de savoir comment ajuster son comportement à l’avenir.

Favoriser le feedback au travail vous permet de créer un environnement de confiance, où chacun peut progresser, ajuster ses pratiques et s’engager pleinement dans la réussite collective.

La méthode COIN pour structurer un feedback
Cette approche permet d’apporter un retour clair et actionnable, en évitant les jugements subjectifs. Par exemple, un manager souhaite aider un collaborateur à améliorer sa gestion du temps lors des réunions, en pratique cela donnerait : 

  • Contexte : "Lors de la réunion d’équipe de ce matin, nous avions un créneau de 30 minutes pour aborder les points clés du projet."
  • Observation : "J’ai remarqué que tu as passé beaucoup de temps sur les détails techniques, ce qui a réduit le temps disponible pour discuter des prochaines étapes."
  • Impact : "Du coup, nous avons dû écourter la réunion sans avoir pu clarifier toutes les décisions à prendre, ce qui risque de ralentir l’avancement du projet."
  • Next Step : "Pour la prochaine réunion, essaye de structurer ton intervention en identifiant les informations essentielles et en gardant les détails techniques pour un éventuel suivi écrit ou une discussion plus ciblée."

2. Adopter une posture de manager-coach

Le rôle du manager évolue : il ne s'agit plus seulement de donner des instructions ou de surveiller l'exécution des tâches, mais d'accompagner ses collaborateurs dans leur montée en compétence et leur autonomie. Un manager coach pousse son équipe à prendre du recul, analyser les situations et trouver ses propres solutions. De cette manière, il renforce l’engagement et la montée en compétences de chacun.

Favoriser l’écoute active

L'écoute active instaure un climat de confiance, aide à mieux cerner les besoins des collaborateurs et les guide dans leur réflexion en posant les bonnes questions et en reformulant pour clarifier leurs idées.

Cela passe par plusieurs techniques :

  • L’écoute verbale et non verbale : maintenir un contact visuel, acquiescer, reformuler les propos pour montrer qu’on a bien compris.
  • La règle des huit secondes : laisser un silence après une question pour permettre à l’autre de structurer sa pensée et d’aller plus loin dans sa réflexion.
  • L’art de la reformulation : “Si je comprends bien, tu ressens de la frustration face à cette situation parce que…”.

Structurer l’accompagnement 

L’accompagnement managérial peut prendre différentes formes selon les situations. Un coaching ponctuel aide à surmonter un enjeu spécifique, tandis qu’un coaching sur la durée permet d’accompagner une progression plus globale et stratégique.

  • Le coaching ponctuel : il se concentre sur un besoin spécifique, comme la préparation à une présentation importante, la gestion d’un conflit ou la prise en main d’une nouvelle mission. Dans ces situations, une session ciblée permet de débloquer rapidement une problématique.
  • Le coaching sur la durée : il s’inscrit dans le temps avec des points réguliers pour suivre l’évolution d’un collaborateur et l’aider à atteindre ses objectifs. Il repose sur un suivi structuré, avec des étapes claires et des ajustements en fonction des progrès réalisés.

3. Développer son intelligence émotionnelle

Un management efficace repose autant sur les compétences techniques que sur la capacité à comprendre et gérer les émotions – les siennes comme celles des autres. Un manager doté d’une forte intelligence émotionnelle communique plus efficacement, désamorce les tensions et renforce la cohésion d’équipe.

Par exemple, face à un collaborateur submergé par une échéance, il ne se contente pas de rappeler la deadline. Il ajuste son approche, apporte du soutien, aide à prioriser ou clarifie les attentes pour transformer la pression en une dynamique constructive.

Adapter son style de communication 

Un des outils les plus efficaces pour mieux comprendre les réactions et comportements des membres de son équipe est le modèle DISC (Dominant, Influent, Stable, Conforme). 

Le modèle DISC distingue quatre profils de collaborateurs :

  • Dominant (D) : axés sur l’action et les résultats, ils préfèrent les échanges directs, les décisions rapides et les défis ambitieux.
  • Influent (I) : sociables et motivés par les interactions, ils réagissent bien aux encouragements et aux projets collaboratifs.
  • Stable (S) : en quête de sécurité et de structure, ils apprécient une communication bienveillante et des repères clairs.
  • Conforme (C) : rigoureux et analytiques, ils privilégient les informations précises, les process définis et un discours structuré.

Par exemple, face à un collaborateur de type Dominant, un manager évitera les longues explications et ira droit au but : “Tu as cet objectif à atteindre, voici les ressources à ta disposition. Dis-moi si tu rencontres un blocage.” En revanche, avec un profil Stable, il prendra plus de temps pour expliquer le contexte et rassurer : “Je sais que ce changement peut paraître déstabilisant, mais nous allons avancer progressivement et je suis là pour t’accompagner.”

Renforcer son intelligence émotionnelle 

Développer son intelligence émotionnelle est un travail continu qui passe par plusieurs pratiques :

  • Pratiquer l’écoute active : reformuler les propos de son interlocuteur permet de s’assurer de bien comprendre et de montrer son attention.
  • Tenir un journal émotionnel : noter ses réactions face à certaines situations aide à identifier des schémas et à mieux gérer ses émotions.
  • Gérer son stress : prendre un temps pour respirer ou méditer permet d’éviter les réactions impulsives et d’inspirer confiance.
  • Demander du feedback : solliciter l’avis des autres sur sa gestion des interactions permet d’ajuster son approche.

4. Créer les bons rituels

Les rituels managériaux structurent la communication et assurent un suivi régulier de l’équipe. Bien pensés, ils favorisent la cohésion, alignent les objectifs et créent un cadre où chacun se sent écouté et soutenu. Un manager qui les intègre efficacement instaure une dynamique de travail plus fluide et engageante.

Les points individuels

Parmi les rituels essentiels, les entretiens individuels réguliers créent un espace d’échange privilégié entre le manager et son collaborateur. Ils permettent de faire le point sur les avancées, d'identifier les difficultés et d'explorer les axes d’amélioration.

Les bonnes pratiques à suivre : 

  • Planifier et s’y tenir : maintenir une fréquence adaptée (hebdomadaire, bi-mensuelle ou mensuelle) pour montrer l’importance du suivi.
  • Utiliser un support partagé : noter les sujets abordés et les actions à suivre pour un suivi clair.
  • Pratiquer l’écoute active : poser des questions ouvertes et reformuler pour favoriser un véritable échange.
  • Adapter l’approche : ajuster le niveau de cadrage et de feedback selon l’autonomie du collaborateur.

Les réunions d’équipe 

En complément des points individuels, les réunions d’équipe structurent la dynamique collective et fluidifient la communication. Elles garantissent un alignement régulier, renforcent la collaboration et maintiennent une vision partagée des objectifs.

Les bonnes pratiques à suivre : 

  • Définir un objectif clair : avant d’inviter, préciser le but (suivi, résolution de problème, décision) et établir un ordre du jour structuré.
  • Favoriser la participation : utiliser des formats interactifs comme le tour de table, le brainstorming ou l’alternance entre informations et échanges.
  • Respecter un timing précis : ne pas dépasser 45-60 minutes pour les réunions classiques et 15 minutes pour les points rapides.
  • Valoriser les succès : prendre le temps de reconnaître les contributions renforce l’engagement et la motivation de l’équipe.

Un manager efficace structure l’apprentissage et l’engagement de son équipe. Feedback de qualité, posture de coach, intelligence émotionnelle et rituels bien définis : ces pratiques permettent aux collaborateurs de progresser, de gagner en autonomie et de s’épanouir. Résultat ? Plus de motivation, de performance et une dynamique collective plus forte. Envie d’aller plus loin ? Découvrez les formations NUMA.

Investir dans le développement des compétences, c’est garantir une équipe plus performante et adaptable. Mais pour que ça fonctionne, il ne suffit pas de proposer des formations ponctuelles : il faut structurer l’apprentissage au quotidien et l’intégrer dans la réalité du travail. Voici 5 pratiques concrètes pour faire grandir votre équipe en continu.

1. Favoriser l'amélioration continue 

Le feedback est un outil clé pour faire progresser une équipe et améliorer la performance. Bien formulé, il aide chacun à mieux comprendre ses forces, identifier ses axes d’amélioration et ajuster ses pratiques. Il renforce aussi la confiance et l’engagement. À l’inverse, un feedback flou ou maladroit risque d’être mal perçu et de freiner la dynamique collective.

Les bonnes pratiques pour un feedback efficace

  • Être précis et factuel : un retour flou ou général ("C’était bien" ou "Tu devrais t’améliorer") n’apporte aucune valeur. Il doit être basé sur des faits observables et concrets.
  • Être donné au bon moment : un feedback doit être formulé le plus rapidement possible après l’événement concerné pour être pertinent et assimilable. Un retour donné trop tard perd de son utilité.
  • Être orienté vers l’action : un bon feedback ne se limite pas à identifier un problème ou à valoriser une réussite ; il doit permettre au collaborateur de savoir comment ajuster son comportement à l’avenir.

Favoriser le feedback au travail vous permet de créer un environnement de confiance, où chacun peut progresser, ajuster ses pratiques et s’engager pleinement dans la réussite collective.

La méthode COIN pour structurer un feedback
Cette approche permet d’apporter un retour clair et actionnable, en évitant les jugements subjectifs. Par exemple, un manager souhaite aider un collaborateur à améliorer sa gestion du temps lors des réunions, en pratique cela donnerait : 

  • Contexte : "Lors de la réunion d’équipe de ce matin, nous avions un créneau de 30 minutes pour aborder les points clés du projet."
  • Observation : "J’ai remarqué que tu as passé beaucoup de temps sur les détails techniques, ce qui a réduit le temps disponible pour discuter des prochaines étapes."
  • Impact : "Du coup, nous avons dû écourter la réunion sans avoir pu clarifier toutes les décisions à prendre, ce qui risque de ralentir l’avancement du projet."
  • Next Step : "Pour la prochaine réunion, essaye de structurer ton intervention en identifiant les informations essentielles et en gardant les détails techniques pour un éventuel suivi écrit ou une discussion plus ciblée."

2. Adopter une posture de manager-coach

Le rôle du manager évolue : il ne s'agit plus seulement de donner des instructions ou de surveiller l'exécution des tâches, mais d'accompagner ses collaborateurs dans leur montée en compétence et leur autonomie. Un manager coach pousse son équipe à prendre du recul, analyser les situations et trouver ses propres solutions. De cette manière, il renforce l’engagement et la montée en compétences de chacun.

Favoriser l’écoute active

L'écoute active instaure un climat de confiance, aide à mieux cerner les besoins des collaborateurs et les guide dans leur réflexion en posant les bonnes questions et en reformulant pour clarifier leurs idées.

Cela passe par plusieurs techniques :

  • L’écoute verbale et non verbale : maintenir un contact visuel, acquiescer, reformuler les propos pour montrer qu’on a bien compris.
  • La règle des huit secondes : laisser un silence après une question pour permettre à l’autre de structurer sa pensée et d’aller plus loin dans sa réflexion.
  • L’art de la reformulation : “Si je comprends bien, tu ressens de la frustration face à cette situation parce que…”.

Structurer l’accompagnement 

L’accompagnement managérial peut prendre différentes formes selon les situations. Un coaching ponctuel aide à surmonter un enjeu spécifique, tandis qu’un coaching sur la durée permet d’accompagner une progression plus globale et stratégique.

  • Le coaching ponctuel : il se concentre sur un besoin spécifique, comme la préparation à une présentation importante, la gestion d’un conflit ou la prise en main d’une nouvelle mission. Dans ces situations, une session ciblée permet de débloquer rapidement une problématique.
  • Le coaching sur la durée : il s’inscrit dans le temps avec des points réguliers pour suivre l’évolution d’un collaborateur et l’aider à atteindre ses objectifs. Il repose sur un suivi structuré, avec des étapes claires et des ajustements en fonction des progrès réalisés.

3. Développer son intelligence émotionnelle

Un management efficace repose autant sur les compétences techniques que sur la capacité à comprendre et gérer les émotions – les siennes comme celles des autres. Un manager doté d’une forte intelligence émotionnelle communique plus efficacement, désamorce les tensions et renforce la cohésion d’équipe.

Par exemple, face à un collaborateur submergé par une échéance, il ne se contente pas de rappeler la deadline. Il ajuste son approche, apporte du soutien, aide à prioriser ou clarifie les attentes pour transformer la pression en une dynamique constructive.

Adapter son style de communication 

Un des outils les plus efficaces pour mieux comprendre les réactions et comportements des membres de son équipe est le modèle DISC (Dominant, Influent, Stable, Conforme). 

Le modèle DISC distingue quatre profils de collaborateurs :

  • Dominant (D) : axés sur l’action et les résultats, ils préfèrent les échanges directs, les décisions rapides et les défis ambitieux.
  • Influent (I) : sociables et motivés par les interactions, ils réagissent bien aux encouragements et aux projets collaboratifs.
  • Stable (S) : en quête de sécurité et de structure, ils apprécient une communication bienveillante et des repères clairs.
  • Conforme (C) : rigoureux et analytiques, ils privilégient les informations précises, les process définis et un discours structuré.

Par exemple, face à un collaborateur de type Dominant, un manager évitera les longues explications et ira droit au but : “Tu as cet objectif à atteindre, voici les ressources à ta disposition. Dis-moi si tu rencontres un blocage.” En revanche, avec un profil Stable, il prendra plus de temps pour expliquer le contexte et rassurer : “Je sais que ce changement peut paraître déstabilisant, mais nous allons avancer progressivement et je suis là pour t’accompagner.”

Renforcer son intelligence émotionnelle 

Développer son intelligence émotionnelle est un travail continu qui passe par plusieurs pratiques :

  • Pratiquer l’écoute active : reformuler les propos de son interlocuteur permet de s’assurer de bien comprendre et de montrer son attention.
  • Tenir un journal émotionnel : noter ses réactions face à certaines situations aide à identifier des schémas et à mieux gérer ses émotions.
  • Gérer son stress : prendre un temps pour respirer ou méditer permet d’éviter les réactions impulsives et d’inspirer confiance.
  • Demander du feedback : solliciter l’avis des autres sur sa gestion des interactions permet d’ajuster son approche.

4. Créer les bons rituels

Les rituels managériaux structurent la communication et assurent un suivi régulier de l’équipe. Bien pensés, ils favorisent la cohésion, alignent les objectifs et créent un cadre où chacun se sent écouté et soutenu. Un manager qui les intègre efficacement instaure une dynamique de travail plus fluide et engageante.

Les points individuels

Parmi les rituels essentiels, les entretiens individuels réguliers créent un espace d’échange privilégié entre le manager et son collaborateur. Ils permettent de faire le point sur les avancées, d'identifier les difficultés et d'explorer les axes d’amélioration.

Les bonnes pratiques à suivre : 

  • Planifier et s’y tenir : maintenir une fréquence adaptée (hebdomadaire, bi-mensuelle ou mensuelle) pour montrer l’importance du suivi.
  • Utiliser un support partagé : noter les sujets abordés et les actions à suivre pour un suivi clair.
  • Pratiquer l’écoute active : poser des questions ouvertes et reformuler pour favoriser un véritable échange.
  • Adapter l’approche : ajuster le niveau de cadrage et de feedback selon l’autonomie du collaborateur.

Les réunions d’équipe 

En complément des points individuels, les réunions d’équipe structurent la dynamique collective et fluidifient la communication. Elles garantissent un alignement régulier, renforcent la collaboration et maintiennent une vision partagée des objectifs.

Les bonnes pratiques à suivre : 

  • Définir un objectif clair : avant d’inviter, préciser le but (suivi, résolution de problème, décision) et établir un ordre du jour structuré.
  • Favoriser la participation : utiliser des formats interactifs comme le tour de table, le brainstorming ou l’alternance entre informations et échanges.
  • Respecter un timing précis : ne pas dépasser 45-60 minutes pour les réunions classiques et 15 minutes pour les points rapides.
  • Valoriser les succès : prendre le temps de reconnaître les contributions renforce l’engagement et la motivation de l’équipe.

Un manager efficace structure l’apprentissage et l’engagement de son équipe. Feedback de qualité, posture de coach, intelligence émotionnelle et rituels bien définis : ces pratiques permettent aux collaborateurs de progresser, de gagner en autonomie et de s’épanouir. Résultat ? Plus de motivation, de performance et une dynamique collective plus forte. Envie d’aller plus loin ? Découvrez les formations NUMA.

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